Le seigneur des bollywoods

Attention amis critiqueurs, si vous n'êtes pas familier des bollywoods (plutôt Tollywood ici, mais bon, c'est la même came) vous risquez d'avoir un choc à la fois auditif et visuel.

On est ici dans l'allégorie, les héros et les méchants sont des demis-dieux, entre deux fights façon 300/Marvel/Seigneur des anneaux vous allez vous retrouvez avec des duo dansant et chantant kitchissimes mais visuellement plaisant si vous aimez l'Inde et son exotisme. Mais c'est toujours bien supérieur aux chansons de la Reine des neiges. Niveau histoire c'est du grand classique mais attention vous risquez d'être surpris par le retournement final qui laisse évidemment sur sa fin avant la suite qui doit arriver en 2016.

A part ça la réalisation est impeccable, les acteurs pas trop mal pour du bollywood (en gros niveau film Hong-kongais des années 80), les effets spéciaux juste dans la moyenne mais évidemment, mention spéciale aux costumes, décors et prises de vues superbes... si vous aimez le style.

Le bémol est bien entendu la place de la femme, qui passe en un chant de l'archère badass (Legolas inside) à la femme soumise qui attend son super héros d'amoureux. Mon bon, pour ceux qui ont la mémoire courte, les films américains ou français étaient généralement comme ça jusqu'au années 50, voir même jusqu'à la Ripley d'Alien. Relisez aussi le seigneur des anneaux où à part Eowin et Galadriel, les femmes sont des potiches qui font de la couture.

Bref un bon divertissement qui change du médiéval-fantastique occidental ou chinois, le sommet étant la bataille flashback qui rappelle furieusement celle du gouffre de Helm ou des champs du Pélénor.

J'attends la suite Baahubali: The conclusion avec impatience et je me dis qu'avec le cinéma chinois, le cinéma indien pourrait faire de la concurrence aux blockbusters de Hollywood dans 10-20 ans s'il continue à progresser comme ça.