La fête des pères
Un peu mou cet épisode. Et pourtant il y avait de quoi construire une intrigue plus dynamique : beaucoup de sous-intrigues pour commencer, un thème sur le père assez sympathique et des combats...
Par
le 4 oct. 2015
3 j'aime
L’idée de génie de la mise en scène n’a rien de tape-à-l’œil : si notre héros est aveugle, c’est nous qui ne voyons jamais sa lame. — Tchi !
Comment une telle série peut-elle produire autant de grands films ?… On est dans ce qu’il y a de plus abouti dans le serial, autrement dit là où on se passe d’introduction pour le personnage principal, et où tout l’intérêt réside dans la découverte d’un nouveau territoire, d’un nouveau contexte, d’une nouvelle mission… On retrouve le même plaisir dans L’Empire contre-attaque ou dans la série Kung Fu avec David Caradine. Du vrai, du bon, serial populaire.
Plus que l’histoire, ce qui fascine c’est encore la maîtrise hallucinante de la technique. Tout ça fait royalement voler en éclats la politique des auteurs. Parce que oui, il y a du sens derrière toutes ces aventures de masseur errant, mais le personnage se suffit à lui-même, nul besoin d’une saloperie d’auteur qui serait le seul capable de diriger la machine. Qui dirige ? Yasuda ? (qui réalisera le meilleur comme le pire dans la série, et rien de notable par ailleurs) La Daiei ? Shintaro Katsu ? On s’en tape et le résultat est là : d’une constance remarquable. Il faut voir notamment comment est réalisée la scène où Zatôichi reconnaît chez un ivrogne l’image d’un père…
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les Pinaculaires
Créée
le 27 oct. 2023
Critique lue 161 fois
Un peu mou cet épisode. Et pourtant il y avait de quoi construire une intrigue plus dynamique : beaucoup de sous-intrigues pour commencer, un thème sur le père assez sympathique et des combats...
Par
le 4 oct. 2015
3 j'aime
Un bon épisode de la saga Zatoïchi qui entremêle assez subtilement plusieurs thèmes dans lesquels notre masseur aveugle évolue, tantôt poussé par les circonstances, tantôt de sa propre...
Par
le 16 janv. 2018
2 j'aime
La lettre est le point de départ de cet épisode de Zatoichi,un homme fait la rencontre du sabreur aveugle et lui remet une lettre qu'il doit donner à une femme. L'intrigue est très faible pour...
Par
le 2 mars 2015
1 j'aime
Les artistes sont des escrocs salvateurs, en général, mais quand des escrocs se prennent pour des artistes, ça devient dangereux, pour la société, et en premier lieu pour les personnes fragiles,...
le 1 oct. 2019
7 j'aime
4
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n'a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d'en avoir via ses interprétations.Tellement grossier, jouant sur des clichés, ça a vite fini par...
le 23 oct. 2023
7 j'aime