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Le père ou l'épée
Sur le même schéma narratif que le sympathique Voyage Meurtrier, Route sanglante expose un Zatoïchi qui souffre de la solitude de son quotidien. Une voie qu'il a choisi lui même d'honorer, et...
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le 12 févr. 2016
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Le portait d'une femme.
Le film reste conventionnel dans son histoire,puisque celle-ci voit Zatoichi se retrouver en charge d'un gamin dont la mère vient de mourir à coté de lui. Elle lui confie son enfant afin qu'il le ramène à son père. Le gamin se trouve être un garnement qui en fera voir de toutes les couleurs au masseur aveugle. Ces scènes sont d'une grande drôlerie,il faut dire que ce n'est pas n'importe qui,qui se trouve derrière la camera puisqu'il s'agit de Kenji Misumi. Et c'est bien ce qui fait toute la différence avec d'autres réalisateurs de la saga. Misumi sait rendre son personnage faussement naïf,malin et attendrissant. Il ponctue son récit avec une ironie et une drôlerie inattendue qui donne une vraie humanité à ses personnages. Si certains épisodes de Zatoichi sont moyens celui-ci fait sans conteste parti des meilleurs. Le combat final possède une réel tension,il est superbement chorégraphié,enfin il parait qu'il n'y a eu aucune répétition, que c'est totalement improvisé. Si c'est le cas les deux acteurs ont été grandement inspirés, et si ça n'est pas le cas c'est parfaitement maitrisé de la par de Misumi et génialement construit.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films où il neige, Les meilleurs films sur la légende de Zatoïchi, Le petit malin au ton ironique. et Les meilleurs films de samouraïs
Créée
le 9 févr. 2015
Critique lue 259 fois
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