Après avoir signé un phénoménal Les Évadés, pas étonnant que Frank Darabont puise de nouveau dans le riche génie de Stephen King, adaptant cette fois La Ligne Verte. Film culte, à raison, mais non dénué de scènes superflues au sein de ces trois heures, ainsi que quelques facilités d'écriture. Néanmoins, cette durée de pellicule permet de réellement s'immerger dans le quotidien des personnages, et ressentir la tragédie de la peine de mort - inévitable - qui pèse sur l'ensemble du long-métrage. Mené par Tom Hanks, en gardien de prison compatissant, c'est surtout Michael Clarke Duncan, de sa prestation grandiose, qui fait sensation. Il aurait d'ailleurs été préférable que le scénario lui accorde quelques scènes supplémentaires tant on en vient à oublier ce John Coffey quelques fois. Par ailleurs, qui dit Stephen King, dit une part de mysticisme (qui arrive un peu abruptement) et une horreur cinglante (pas forcément graphique) qui ne font que rendre l’œuvre plus forte et émouvante, tout en faisant un constat de la peine de mort et de la vindicte populaire.

AntoineRA
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Watching Challenge 2015

Créée

le 11 mai 2015

Critique lue 371 fois

1 j'aime

AntoineRA

Écrit par

Critique lue 371 fois

1

D'autres avis sur La Ligne verte

La Ligne verte
Nicolas_Thollet
9

Il etait une fable ...

Tout comme sa précédente réalisation, il m’est difficile de porter un jugement tout à fait objectif sur ce film de Darabont tant je l’ai visionné un nombre incalculable de fois depuis 15 ans. Ce film...

le 14 mars 2015

61 j'aime

9

La Ligne verte
Tonto
10

Heureux les coeurs purs...

En 1935, Paul Edgecombe (Tom Hanks, absolument magistral) est gardien dans un pénitencier de Louisiane. Un jour, un colosse noir, John Coffey (Michael Clarke Duncan, parfait), accusé d’avoir violé et...

le 3 oct. 2017

41 j'aime

8

La Ligne verte
Gaor
1

Critique de La Ligne verte par Gaor

Je hais ce film, t'as pas idée. C'est du vomi sur pellicule. Du dégueulis de bons sentiments, plus prévisibles que la prévisibilité, plus formatés que le formatage, plus binaires que la binarité...

Par

le 5 mai 2010

37 j'aime

13

Du même critique

Caldera
AntoineRA
9

Critique de Caldera par AntoineRA

Il y a des jours, comme ça, où on tombe sur des courts-métrages d'orfèvres. C'est le cas de Caldera, découvert via une news sur le site Allociné. Réalisée par Evan Viera, l’œuvre a déjà récolté...

le 5 avr. 2013

14 j'aime

2

Minutes to Midnight
AntoineRA
7

Critique de Minutes to Midnight par AntoineRA

C’est étrange comment on peut en venir à renier, voire haïr un groupe pour, la majorité du temps, se faire bien voir parmi la communauté Metal. C’est le cas de LINKIN PARK. Le nom vous donne des...

le 27 oct. 2012

14 j'aime

Marvel's Daredevil
AntoineRA
8

Critique de Marvel's Daredevil par AntoineRA

• SAISON 1 (9/10) [Critique du 1 mai 2015] Très loin de la mièvrerie, du fan service forcé, et du kitsch cheap et Disney-ien des films de Marvel depuis Avengers, Daredevil a su s'émanciper de ces...

le 1 mai 2015

13 j'aime

2