Devant la recrudescence des crimes dans leur quartier, plusieurs amis décident de s'engager dans la police auxiliaire de New York. Moins heureux dans ses choix que son compatriote Milos Forman, Ivan Passer n'en a pas moins signé quelques films importants en Amérique, éclairés par son ironie tchèque. La loi et la pagaille est une sorte de farce cruelle sur de quasi beaufs New-yorkais, observés avec une certaine empathie, produisant une vision fort désenchantée et critique de la société américaine au milieu des années 70. Passer pratique le mélange des genres de manière souvent déconcertante, une scène tragique venant conclure de larges moments de comédie. L'interprétation générale est remarquable avec un Ernest Borgnine royal et au-dessus du lot. Dommage que ce film soit finalement aussi peu connu, avec son ton original entre Lumet et Cassavetes.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 19 sept. 2020

Critique lue 105 fois

1 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 105 fois

1

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13