La vie et les aventures de Lady Diana, une femme du monde dont les hommes tombent follement amoureux. On peut généralement faire confiance à Patrick Brion qui a le chic pour ressortir de vieux films sympathiques de la naphtaline. Mais là, c'est le drame. Quel purge que cette madone signée Henri Diamant-Berger, l'auteur de l'inénarrable Mon curé chez les riches (suivi de Mon curé chez les pauvres). S'il date du milieu des années 50, le film semble plutôt des années 30 où il aurait déjà paru vieux jeu. L'intrigue est stupide avec des rebondissements abracadabrants jusqu'au twist final. On ne déniera pas un certain Gisèle Pascal, la fiancée de Rainier quelque temps avant son mariage, mais le reste de l'interprétation est grotesque à commencer par Erich von Stroheim qui cabotine comme un damné jusqu'à ce qu'il soit trucidé aux alentours de la mi-temps. Et pas une once d'humour dans ce brouet insipide pendant lequel le temps est impitoyablement long. La maldonne insipide, plutôt.

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le 6 oct. 2017

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