J'ai chopé ce film, ainsi que "Lisa e il diavolo" (que je regarderai prochainement) grâce au Bistro des Horreurs. Ceci dit, j'avais oublié la genèse de ce film, ce qui n'est peut-être pas plus mal, ça évite de l'aborder avec des préjugés que j'aurais pu avoir.


Cette histoire est vraiment bizarre. La fin m'a complètement perdu, mais pour le reste, j'ai vraiment eu l'impression que ces scènes dans le château racontent l'errance d'une âme lorsqu'une personne est possédée. C'est pas con. C'est juste dommage que ce soit si mou au-delà de la fascination que provoque le film. Ben oui, en fait, il se passe pas grand chose dans tout le film ; c'en devient même frustrant quand on revient dans le présent, que l'on voit qu'on est toujours chez le docteur qui est en train de raconter toujours les mêmes choses après une digressions assez longues dans le pays des rêves et des cauchemars. Bon, pour être honnête, il n'y a pas que la fin qui laisse perplexe, plusieurs passages sont difficilement compréhensibles : peut-être est-ce tiré d'une légende folklorique, que ce sont des éléments qui ne font juste pas partie de ma culture... en tous cas, on a l'impression que tout cela a un sens symbolique. Mais ça n'est pas inintéressant pour autant, le spectateur se prend au jeu et attend de voir ce qu'il va se passer.


Faut dire que la mise en scène aide beaucoup. Que ce soient des scènes issues de "Lisa e il diavolo" ou pas, l'image captive le spectateur ; les couleurs sont belles, les décors sont fantastiques, le découpage-montage hypnotique. Les acteurs sont bons ; on retiendra surtout Elke Sommer qui passe d'un registre à l'autre (avec plusieurs années d'écart, c'est vrai) avec une facilité déconcertante. En plus elle est belle et dévoile sa poitrine. Les autres acteurs sont bons aussi. Il y a vraiment un travail d'ambiance dans ce film, ambiance ponctuée par un choix musical pertinent et lancinant.


Bref, c'est clairement mou, ça ne veut rien dire, mais ça m'a plu. Au fond, ça m'a rappelé un peu "The Big Sleep", film complètement barré à cause d'un scénario mal foutu, sauf que j'ai davantage été charmé par ce "The House of Exorcism", certainement pour l'aspect visuel plus graphique.

Fatpooper
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le 20 sept. 2016

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