Puis je vis monter de la mer une bête

"La Malédiction : l'origine" jouit de plusieurs qualités, quelques défauts sont à déplorer, mais dans l'ensemble le film rempli bien son contrat, à savoir : faire peur, innover et rester dans la continuité de la saga.

Commençons par les points positifs :

• L'ambiance sonore : Très bien maitrisée, elle arrive vraiment à créer un sentiment de tension et d'angoisse durant le film.
• La violence (physique et mentale) : Comme ses prédécesseurs, cet opus de la Malédiction nous dévoile assez de gore pour nous effrayer mais pas assez pour laisser notre imagination faire le reste. Pour ce qui est du mental, on ne peut faire confiance à personne. Le concept même de manipulation est au cœur du film amenant ainsi à la suite de la saga voir même à la suite de ce film en particulier.
• La viscéralité : Grosse innovation du film : la viscéralité. Il y a certaines scènes qui sont à la limite du regardable : les scènes d'agressions sexuelles et les accouchements notamment.
• L'ambiance visuel : L'ambiance 70's et son Italie sont bien représentés, même si on peut déplorer un manque d'explication quant aux manifestations des jeunes que l'on peut voir dans le film.

Passons aux points négatifs à présent :

• L'enjeu : Tout l'enjeu du film repose sur qui est la mère de l'antéchrist et ce ressort est quand même vachement prévisible.
• Longueur : Comme expliqué plus haut, certaine bonne idée ne sont pas assez exploités, les manifestations notamment, et d'autres sont surexploités ce qui créer un déséquilibre dans le rythme (la scène du bar par exemple).
• Jump scare : Je comprend l'utilité d'un jump scare dans un film d'horreur ; créer de la tension, faire sursauter ... Mais dans ce film ils sont inutiles et surprennent plus qu'effraient.

Nous retrouvons dans "La Malédiction : l'origine" l'ambiance malsaine et biblique que l'on avait dans les anciens opus, avec en prime des innovations : une viscéralité rarement exploité dans la saga entre autre.