« La nonne » est donc un spin-off de conjuring, racontant la naissance de ce démon, Valak, qui prend en effet la forme d’une nonne pas très joviale. Un film réalisé par Corin Hardy ( rien de particulier à son actif), qui nous emmène à l’intérieur d’un vieux château transformé en couvent, où il fait vraiment très très très noir. Les personnages préfèrent même s’éclairer à l’aide de lampes à huile, voire même de simples bougies, alors qu’ils possèdent des lampes torches !! Du coup, autant vous dire qu’on y voit pas grand-chose.
Hop ! En 5 minutes, on introduit les trois personnages « principaux », et c’est parti pour 1 heure 20 de jumpscares, et autres screamers, sans aucune pause… et c ‘est tout ! Un décor quasi inexistant ( 95 % du film se déroule dans les couloirs du château), des acteurs pas terribles, et un doublage français vraiment pas très motivé. A plusieurs moments, le film menace même de glisser du côté du film nanar de série Z en offrant des incohérences inimaginables, des morts vivants qui apparaissent de partout et des situations absolument grotesques, à tel point qu’on se retrouve avec un prêtre qui brûle ( littéralement) des zombies à coups de crucifix ! Du pur génie (c’est ironique évidemment).
Enfin, nous passerons rapidement sur l’intelligence des personnages, ayant vraisemblablement subi un lavage de cerveau pusique, juste après être sortis d’un piège, ils courent tout droit vers le prochain ! Sérieusement : qui dans ce monde va courir après une none, vêtue de noir, et qui psalmodie des incantations de type sataniques ? PERSONNE !!
On notera néanmoins la présence d’un rebondissement assez inattendu au cours du flm, et de quelques scènes qui marchent bien, mais néanmoins directement inspirées des « Conjuring ».