Quand le passé reprend le dessus

Comme il s'agit d'une production franco-italienne avec Belmondo et qui semblait évoquer les doutes d'une jeune femme vis-à-vis de la religion, ça me donnait bien envie.

Si le film est formellement tout à fait correct avec une certaine blancheur dans la photographie et des scènes plutôt jolies (je pense notamment à une scène de danse), la courte durée de ce dernier ne l'empêche pas de paraitre long.

Je m'explique : j'ai eu la sensation que l'emballage de l'engagement dans la religion n'est qu'un prétexte et que le passé de la jeune femme, de sa mère et de Belmondo auraient pu faire l'objet d'un bon film seul, avec un peu plus de matière. L'air de rien, du côté de l'histoire, on touche à des thématiques sensibles avec cette affaire et ça aurait pu donner un grand film. Mais tout ça est survolé, et ça se termine en eau de boudin, très brutalement. Les acteurs sont quand même bons, le film en lui-même est une curiosité, mais il promet davantage que ce qu'il a réellement à offrir et c'est dommage.