The Omega Girls
Pas mal cette série B. Mais ça aurait pu être mieux. L'idée de base, à savoir quelques personnes se réveillant après que la majorité des gens de la planète ait disparu et qu'une petite minorité ait...
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le 1 avr. 2017
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Une comète passe au-dessus de la Terre, toute la populace se masse pour regarder le spectacle. Toute ? Non ! D'irréductibles personnages qui n'en ont rien à carrer du caillou spatial ont préféré s'envoyer en l'air dans des placards (et cabines de camion : les fenêtres n'existent pas) en acier, n'ont donc pas subi le radiations toxiques du rocher cosmique, et sont alors les derniers survivants de ce monde fait de poussière humaine rouge et de zombis agressifs (enfin, on pourrait enlever le pluriel : il n'y a qu'un pauvre clodo aux yeux blancs qui attaque l'héroïne, puis cette info disparaît instantanément, à part quelques rêves de méchants flics zombis, et un figurant à la fin...), flottant dans un manque de moyens criants. Que cela soit les figurants aux masques mal faits, à la musique qui réfléchit à votre place (elle devient grave quand un zombi approche, et redevient "Nostalgie 80's" dès que les héroïnes font ce qu'elles veulent, dans ce monde désert et ouvert à tous les possibles... Donc du shopping, comme ce sont des filles. Rhalala, les clichés miso), et au final assez incompréhensible : d'où sort
"DMK" (oui, c'est le gamer du début, qui avait battu momentanément l'héroïne à la borne d'arcade : un petit clin-d'œil sympa), comment s'est-il caché, comment a-t-il survécu, pourquoi l'acier protège des radiations (le lien avec l'explication "parce que même Superman ne voit pas à travers l'acier" est une vaste blague), et pourquoi tous les héros ne sont miraculeusement pas soumis à la fameuse "infection" à long terme ? Même les scientifiques y succombent à la longue, alors pourquoi nos héros n'ont aucun symptôme (ou ressuscitent, comme la sœur de l'héroïne, qui revient carrément d'entre les morts, sans aucune justification...
"D'accord...") ? Idem, on sent que la scène du shopping est fortement influencée par le message anti-consumérisme de Zombie (Romero), mais comme les pimprenelles se contentent de fringues légères, en mettant de la pop' à fond la stéréo, il est difficile de ne pas "sexualiser" la critique, qui devient un cliché miso (heureusement que des méchants Billy Idol arrivent, pas des Stallone). La Nuit de la comète est une série B dispensable, mais pas forcément désagréable si vous daignez laisser votre TV tourner. A défaut d'amiante, espérons que vos murs sont faits d'acier.
Créée
le 6 août 2025
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Pas mal cette série B. Mais ça aurait pu être mieux. L'idée de base, à savoir quelques personnes se réveillant après que la majorité des gens de la planète ait disparu et qu'une petite minorité ait...
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le 1 avr. 2017
3 j'aime
Un film de l'époque VHS qui hantait mes souvenirs... Il n'aurait pas dû dépasser les frontières vaporeuses de mon crâne tant ce film est à la limite minable. Entre l'intoxication 80's de l'image...
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le 9 mars 2011
3 j'aime
2
Excellent film de série B des années 80 aussi, avec deux jeunes filles qui se retrouvent apparemment seules survivantes sur terre après que l'apparition de la comète ait fait fondre les gens en...
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le 14 oct. 2010
3 j'aime
1
Lukas Dhont a vraiment l'art de choisir ses vedettes principales, on l'avait remarqué avec Girl (dont Victor Polster était l'âme pure), et ce Close nous le confirme avec ce jeune Eden Dambrine qui...
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le 29 mai 2022
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Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...
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le 29 juil. 2021
49 j'aime
On sortait de plusieurs drames "qualitatifs mais pompeux" (on va le dire poliment) dans ce Festival de Cannes 2024, alors quand vous vous asseyez en bout de rangée (Team Last Minutes), et que le papy...
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le 28 mai 2024
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