Dans la nuit froide de Bruxelles, un homme est, malgré lui, piégé dans l’engrenage d’une course contre le temps, contre la nuit et ses méchants.
L’intrigue, simpliste, se résume en une fuite, une quête, une descente dans les ténèbres, se distingant par la mise en scène. La caméra, complice, capte les lueurs d’une ville où les lumières semblent autant dissimuler qu’exposer la violence.
Bruxelles, loin des clichés de carte postale, s’impose comme un personnage à part entière. Ténébreuse et rugueuse, elle est filmée avec l’intimité d’un regard familier, qui en dévoile chaque recoin.
Pourtant, si la nuit s’étire, le film aussi. Les failles du scénario, péripéties improbables, personnages esquissés, arrière-plan politique superficiel, viennent éroder l’intensité.
Michiel Blanchart signe ici un thriller nourri d'influences. Une œuvre imparfaite, mais captivante dans sa quête d’authenticité.