Dans son premier film, Antoine Chevrollier nous plonge dans le quotidien de deux amis passionnés de motocross, rêvant de quitter leur village natal. Accompagné de Sayyid El Alami, déjà présent dans sa série Oussekine, il nous offre une pépite qui fait l’unanimité.
L’histoire est difficile à résumer sans en dévoiler les nombreux rebondissements, qui font sa force. Jojo et Willy s’entraînent pour un concours de motocross, espérant ainsi échapper à leur campagne natale. Très soudés, leur amitié sera mise à rude épreuve lorsque Willy découvre, malgré lui, un secret.
Au-delà de l’amitié, le film aborde des thèmes tels que le deuil, la filiation et la parentalité, avec une grande délicatesse et sans en faire trop.
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Le scénario est excellent : le spectateur est surpris, ébahi, tendu, rien n’est prévisible ni attendu. La Pampa évite les clichés et ne cherche pas à aborder trop de sujets à la fois. La vie à la campagne est représentée avec justesse.
Les scènes de motocross sont captivantes, même pour quelqu’un qui est éloigné de ce milieu (comme moi, par exemple). Le spectateur ressent les frissons, l’adrénaline, et se trouve en parfaite symbiose avec le pilote durant sa course.
Le duo d’acteurs crève l’écran : Sayyid El Alami (Willy) et Amaury Foucher (Jojo, un casting sauvage !) sont d’une justesse rare. Leur jeu est subtil et honnête, on y croit jusqu’au bout. Damien Bonnard et Artus tiennent également bien leurs rôles, même si j’ai eu du mal avec le personnage de Damien Bonnard, trop exubérant et incompréhensible – ce qui prouve qu’il est bien incarné.
J’ai à la fois aimé et été déçue par la fin. Le film continue là où il aurait pu s’arrêter sur une fin facile, poussant la réflexion sur la complexité des relations. Cependant, les personnages font des choix que je ne comprends pas et que je ne parviens pas à justifier.
Vraiment, j’ai adoré ce film qui m’a captivée de la première à la dernière seconde. Je le recommande à tout le monde ; il aborde des sujets difficiles (comme le deuil) mais reste accessible. En sortant de la salle, c’était un 8/10, mais après quelques semaines et en avoir discuté, il me reste tellement de choses en tête que c’est devenu un 9/10.
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