À vomir
Il serait temps d'arrêter de réaliser des films sur des sujets quand ces mêmes sujets ne vous concernent pas.En tant que lesbienne (et en tant qu'humaine) je suis révoltée par ce film qui n'est qu'un...
Par
le 29 mai 2025
32 j'aime
Il y avait mille façons de se planter en traitant du sujet, à savoir l’incarnation de toutes les haines de l’extrême droite : une femme-de banlieue-maghrébine-musulmane-homosexuelle. Mais à mon sens on ne tombe pas dans la parodie de ce qu’on veut nous raconter. Et fort heureusement ! Effectivement avec un tel thème, la pente est glissante vers la critique banale anti-religion, au mieux pas fine et au pire réactionnaire, qui voudrait que l’acceptation de son orientation sexuelle lgbt et l’accomplissement de soi qui y est implicitement associé, passe nécessairement par l’émancipation de toute forme de foi religieuse archaïque et oppressive.
Ici ce n’est clairement pas le message du film. Le sujet de l’émancipation (quelle qu’elle soit) est suggéré indirectement, mais comme un chemin parmi d’autres. On présente simplement les questionnements, les errances, la dissonance cognitive permanente à laquelle est confrontée une jeune femme dans l’affirmation de ses différentes identités en conflit. Ce juste ce qu’il faut, et c’est bien fait, et on y croit vraiment (interprétation au top). Les figurant•e•s sont aussi au top et bg (surtout une ^^). Bravo les lesbiennes ! On pourra regretter peut-être le manque de développement de certains personnages secondaires et des interactions avec ces derniers. La résolution de l’unique idylle amoureuse et non seulement sexuelle semble être légèrement expédiée, voire un peu dérangeante dans la façon dont Fatima « « « cède » » » face au retour de celle pour qui elle développa de véritables sentiments amoureux.
Anecdote de séance : aux toutes premières secondes de la projection, alors que l’écran est noir et que l’on entend seulement le clapotis de l’eau de Fatima faisant ses ablutions, un homme a quitté la salle à l’instant où Fatima prononce « bismillah » au terme du rite de purification. Chacun y verra ce qu’il voudra. Ma théorie consiste à dire que cet homme s’était trompé de salle, ou bien était extrêmement islamophobe. Les deux options n’étant pas alternatives.
Créée
le 23 oct. 2025
Critique lue 78 fois
1 j'aime
Il serait temps d'arrêter de réaliser des films sur des sujets quand ces mêmes sujets ne vous concernent pas.En tant que lesbienne (et en tant qu'humaine) je suis révoltée par ce film qui n'est qu'un...
Par
le 29 mai 2025
32 j'aime
[N’ayant pas lu le roman autobiographique de Fatima Daas dont ce film est adapté, j’ignore totalement si le livre possède les mêmes qualités et défauts. En conséquence, je ne vais pas l’évoquer dans...
Par
le 20 oct. 2025
22 j'aime
1
La petite dernière est sans conteste le meilleur film réalisé par Hafsia Herzi et il semble plus que probable qu'elle fera encore mieux dans le futur, sachant qu'elle a autant de courage que de...
le 25 mai 2025
17 j'aime
Il y avait mille façons de se planter en traitant du sujet, à savoir l’incarnation de toutes les haines de l’extrême droite : une femme-de banlieue-maghrébine-musulmane-homosexuelle. Mais à mon sens...
Par
le 23 oct. 2025
1 j'aime
Un objet de cinéma qui maîtrise son sujet : le cinéma.
Par
le 11 févr. 2023
1 j'aime
C’est long et chiant l’histoire n’a ni queue ni tête les personnages sont stupides la 3D est inutile. Seul point fort : les dinosaures.
Par
le 20 juin 2022
1 j'aime