Revoir La peur de Rossellini, adaptation de Stefan Zweig, sur grand écran, c'est bien entendu un plaisir de gourmet. Le cinéaste prouve s'il en était besoin qu'il a su s'éloigner du néo-réalisme dans ce film très romanesque et fidèle à l'auteur autrichien, sur la ligne de crête des sentiments. Malgré un dénouement un peu convenu, La peur est exempt de faute de goût dans sa narration et Ingrid Bergman n'a jamais été aussi bonne dans sa période rossellinienne. Elle porte le film entièrement sur ses épaules à travers les mensonges et la culpabilité de cette femme confrontée aux difficultés de son couple, ce qui fait bien sûr écho à la relation amoureuse de l'actrice avec son metteur en scène dans ce qui est leur dernière collaboration.

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le 26 juin 2021

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