(Spoil toussa toussa)
10 ans après le précédent opus, 10 ans que l’épidémie qui décimera l’espèce humaine a commencé. Les singes ont bien évolué, et ont construit une vraie société dirigée par César, avec son poto Maurice l’orang-outan.
Et hop, bim, j’ai pas commencé à parler du film que je fais déjà un aparté. Parce que oui, à la fin du « Origines », les singes attaquent violemment San Francisco et s’en vont dans la forêt.
Mais sérieusement, si jamais ça arrivait vraiment, vous pensez pas que les singes, ils se feraient pas défoncer la gueule par l’armée américaine ou je ne sais quoi ? Mais non, là on les laisse tranquillement retourner dans la forêt, pépères. Un semblant d’explication aurait pu quand même être sympa quoi, mais la, nada, niet, rien.
Bref.
Les singes, donc, sont gentiment dans leur foret, à chasser le cerf, quand ils croisent des humains, qu’ils pensaient disparus. Et bien sur tout va bien se passer entre les deux races, comme le suggère habilement le titre français.
Le scénario, bien que ne réservant que peu de surprises (en même temps, vu qu’on connaît déjà la fin, c’est plus difficile de surprendre), reste convaincant et plutôt bien ficelé.
Le rythme alterne bien les scènes d’actions - qui sont souvent très bien réalisées, j’appréhendais un peu ce coté là, et bien finalement elles sont vraiment réussies - et les scènes plus calmes - et autant celles avec les singes sont bien faites, autant celles avec les humains sont un peu moins réussies (je pense à celle juste avant la bataille avec Gary Oldman sur sa tablette, quand il regarde des photos de ses enfants. Oui, on a compris que les humains ont perdus beaucoup de proches et que c’est pas facile pour eux, pas besoin d’en rajouter encore une couche) -
Et puis surtout, il y a les singes quoi. Bon y’a bien quelques acteurs qui jouent les humains, mais niveau charisme c’est quand même très mou, peut être mis à part Gary Oldman, qui joue le commissaire de Gotham… Ah non, qui joue le « chef du village » (mais c’est pareil en vrai).
Les singes, donc. Techniquement bluffants. Les visages sont frappants de réalisme, et surtout arrivent parfaitement à transmettre les émotions. Franchement, chapeau bas.
Et puis Andy Serkis/César illumine quand même le film. Une présence incroyable, que ce soit dans certains moments d’émotions, ou quand il impose son charisme au reste des singes. Le film vaut le coup rien que pour lui.
Maintenant je suis curieux de voir comment Hollywood va nous raconter la fin de l’espèce humaine. Ça peut être vraiment cool, si c’est bien fait. Surtout que là, la guerre est annoncée (et ce plan final sur les yeux déchire quand même pas mal) par César.
Et il est pas du genre à raconter des salades, César.