Mains poilues ou non après tout ça n'a aucune importance

On a vu César bébé, grandir puis s’élever contre les conditions dans lesquelles les hommes exploitent les singes. Sa descendance a fini par renverser le pouvoir et à dominer le monde. Les singes sont maintenant les maîtres et l'homme est devenu la bête que l'on traque. La boucle est bouclée. Les singes sont aussi idiots et tyranniques que les hommes pouvaient l'être avant le règne animal. Bravo! C'est une magnifique avancée! L'homme a perdu ses connaissances, il est vu comme un être stupide. Seulement parmi les singes se trouve l'un d'eux qui voit une étincelle d’intelligence dans l'homme. Ce chimpanzé a de l'empathie pour ce que ces congénères ne prennent que pour des êtres dépourvus de toute forme d'intelligence. Le chimpanzé est plus évolué que les gorilles qui ne sont que de grosses brutes hostiles à toutes ouvertures. Normal il est la force et le chimpanzé l'intelligence évidement. Nous pouvons tous vivre ensemble main dans la main, singes et humains. Mains poilues ou non après tout ça n'a aucune importance nous sommes tous dotés d'une conscience. Et pourquoi ne pas laisser la place aux uns et aux autres? Après tout poilus ou pas ça ne change pas grand-chose, sauf au restaurant car si un singe a l'envie de devenir cuisinier il ne lui faudra pas que se couvrir d'une charlotte, c'est d'une combinaison intégrale dont il aura besoin. Si des poils tombent dans un plat, c'est un nouveau conflit homme-singe qui va à nouveau avoir lieu. Comme quoi ça ne s'annonce pas simple cette histoire de vivre ensemble. Le parcours des précédents films montre que cela ne marche pas. Il y a toujours l'une ou l'autre des deux parties qui cherche à la dominer. Dommage que les singes n'aient pas inventé le cinéma car si cet empathique chimpanzé avait vu les premiers volets de la saga, il aurait pu constater que cela ne fonctionne pas. Il aurait alors porté le regard ailleurs, et évité de tout remuer au risque de redevenir le dominé. Comme les autres épisodes, ce film porte une idée sommairement exploitée et ce n'est pas son réalisateur faiseur qui pourra venir le sublimer.