Sixième sens
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20 décembre 1915, Turquie. Après des mois de combats acharnés, la terre de Gallipoli voit battre en retraite les derniers bataillons australiens. Cette terre aride, porte ouverte vers l'orient fut le théâtre d'une des plus meurtrières batailles de la première guerre mondiale. 4 ans après, un étranger arrive à Istanbul avec un espoir et une promesse faite à sa femme, retrouver ses trois fils disparus, sacrifiés sur l'autel de l'empire britannique. Cet homme, c'est Joshua Connor, fermier australien, magicien dans l'art de trouver de l'eau d'où le titre original «The Water Diviner»
, un don qu'il lui servira pour localiser ses fils durant une scène quasi fantastique.
On retrouve Russell Crowe, réalisateur/acteur dans ce drame historique, d'une humanité incroyable, contrastant avec les flash-backs meurtriers parcourant le film. Les ennemis d'hier, deviennent les alliés d'aujourd'hui. Un ancien officier turc aidera dans sa quête, Joshua venu chercher des réponses dans un pays devenu un immense tombeau. La grande force de «La Promesse d'une vie» est de ne prendre partie ni pour un camp, ni pour un autre, mais de montrer le gâchis humain que fut ce conflit. Par le biais d'une histoire intimiste, d'une photographie magnifique et d'une musique envoûtante, Russell Crowe à l'instar de Peter Weir il y a 30 ans avec «Gallipoli», rend hommage au courage, au sacrifice en redonnant vie à une des pages les plus traumatisantes de l'histoire australo-néo-zélandaise.
Créée
le 7 févr. 2018
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