Allez 8, je me lâche, je suis tout foufou, je laisse parler mes pulsions.
Le film a un côté mal branlé, un peu artisanal, mais je ne sais pas je le trouve charmant.
C'est pas du propre bien réglé, c'est pas du Habitat, mais un meuble ancien, travaillé à la main, avec une âme. Comme les décors du film. L'Ouest américain est super bien retranscrit, on a envie de toucher le moindre objet de la vie quotidienne. Putain, vlà que je fais du Torpenn moi, ça doit être la fièvre.

Paradoxalement, le film est d'une modernité étonnante, préfigurant les westerns écolo-mystico-proindien de la fin des années 60.

L'attaque indienne du fort est un modèle du genre. Les dialogues ne manquent pas de piquant et les traits d'humour font mouche.

Si j'ajoute la Chevauchée des bannis (que je ne cesse ici de recommander), j'ai décidément bien envie de fouiller un peu plus du côté d'André De Toth.


PS : Rien à voir (enfin si un peu, ça parle d'Indiens), mais écoutez The Nights de Lee Hazlewood.
Pruneau
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le 27 déc. 2011

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Pruneau

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