le 24 janv. 2018
In the flame of the father.
Avant le Convoi de femmes et celui des vivres dans Les Affameurs, il y eut le grand film du convoi de bétail, et c’est à Hawks qu’on le doit. Lui qu’on connait plus à son aise dans des espaces clos...
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C'est - en oubliant Le Banni, le premier western de Howard Hawks - le premier film dans lequel celui-ci dirige John Wayne et la première apparition à l'écran de Montgomery Clift. Jouant en retrait par rapport à John Wayne, Clift réussit à imposer son propre style, prononçant volontairement certaines phrases un ton au-dessus afin de mieux se démarquer du jeu de son partenaire.
Revue par Hawks, la classique histoire d'un convoi de bétail devient à la fois un voyage initiatique et l'affrontement de personnages que l'on voit mûrir et évoluer au cours de l'action.
Marqué par la mort de sa fiancée - la vue de Fen disant adieu à Tom en agiatnt la main, ignorant qu'elle ne le reverra jamais, est un admirable moment - , Tom va chercher à exorciser ce souvenir tragique en construisant un empire et en faisant de Matt son propre fils, mais le jeune homme supportera de plus en plus mal la volonté de ce père adoptif.
À l'origine, le roman se terminait par la mort de Tom, blessé par Cherry Valance, puis par Matt. Tom demandait à mourrir au Texas à la Rivière Rouge. Hawks a reconnu que ce qui l'intéressait était de construire des relations entre les gens sans les tuer et sans achever un film par la mort du héro.
Le personnage de Tess, superbement joué par Joanne Dru, est d'ailleurs l'une des clés du film. C'est Tess qui intervient, l'arme au poing, met fin aux hostilités et permet la réconciliation finale de Tom et Matt. Comme Angie Dickinson dans Rio Bravo, Joanne Dru est ici capable de tenir tête aux hommes qui l'entourent et de les ramener à la raison.
Cet admirable film d'homme est aussi un très beau portrait de femme.
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Créée
le 20 déc. 2021
Critique lue 36 fois
le 24 janv. 2018
Avant le Convoi de femmes et celui des vivres dans Les Affameurs, il y eut le grand film du convoi de bétail, et c’est à Hawks qu’on le doit. Lui qu’on connait plus à son aise dans des espaces clos...
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