Du caviar vendu dans une boîte de pâté bon marché.

Y A Bertrand devrait se faire aider pour scénariser ses films afin qu'ils soient plus ouverts sur l'idée du cinéma.
Le sujet est plus que brûlant : la gestion des ressources en eau sur l'ensemble de la planète.
Malheureusement le film souffre de deux choses et c'est bien dommage :
1- il fait trop "reportage je me montre pour me faire mousser" avec toute la gauche caviar derrière moi. Franchement on dirait du Cousteau à la sauce subventionnée.
2- le sujet est extrêmement mal scénarisé du coup je paye une place de ciné pour voir un reportage à la Cousteau en moins bien. Bof bof, c'est réchauffé comme concept.
J'aurai bien imaginé une énigme, des enfants qui enquêtent, puis des adultes qui les aident, des flashbacks sur les consommations en eau et sur le paradoxe de pays dont les populations font leurs besoins dans de l'eau potable et lavent leur bagnoles rutilantes avec une eau limpide alors que l'autre moitié de la planète crève la soif ou fait trempette dans une eau infecte... Bref ce sujet majeur a été traité avec une attention mineure car, encore une fois, les subventions garantissaient la production. En effet il ne viendrait à l'idée de personne de placer un met de choix dans une boîte de pâté bon marché.
Cela ne m’empêche pas de citer ce film en exemple car il est bien le seul à aller au fond du problème.