le 8 janv. 2025
Un monde qui vole en écclats
Au début, dans La Source, tout est simple ou presque, en dépit d'une lenteur narrative qui peut se révéler un atout, et avec un personnage qui d'emblée s'impose : celui de la mère, dans son...
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Au début, dans La Source, tout est simple ou presque, en dépit d'une lenteur narrative qui peut se révéler un atout, et avec un personnage qui d'emblée s'impose : celui de la mère, dans son chaleureux lien avec son mari, son plus jeune fils et deux frères plus âgés dont on comprend qu'ils sont partis rejoindre les rangs djihadistes. Tant que le récit reste plutôt naturaliste, sa puissante stylisation, via notamment ses scènes oniriques, n'est en rien gênante, elle suscite même une certaine fascination, avec le sentiment, pas désagréable du tout, de ne pas savoir vers où chemine le film. Mais à partir du moment où le fantastique s'invite, l'impression que la réalisatrice, Meryam Joobeur cherche à nous perdre (et à nous impressionner ?) se fait jour et la durée excessive du long métrage n'aide pas. Certes, la dimension de conte peut s'entendre, même sur un sujet tel que le terrorisme, mais en rajouter dans la préciosité visuelle en devient contre-productif et le message en est-il renforcé pour autant ? Certainement pas, avec des explications finales qui éloignent de ce qui avait séduit au départ : la description d'une humble famille de bergers, au nord de la Tunisie, qui vole en éclats, à cause du désordre du monde, de la soumission à des injonctions de violence et de l'endoctrinement à grande échelle.
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Créée
le 8 janv. 2025
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le 8 janv. 2025
Au début, dans La Source, tout est simple ou presque, en dépit d'une lenteur narrative qui peut se révéler un atout, et avec un personnage qui d'emblée s'impose : celui de la mère, dans son...
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