La Terre
6.4
La Terre

Documentaire de Robert Flaherty (1942)

L'esprit du film est franchement vicié. bien que les images soient terriblement jolies et d'une réalisation bigrement intéressante. Il montre très bien les terribles conséquences qu'amène l'industrialisation, mais il se trompe totalement de victime. Il construit tout son film sur le fait que ce phénomène est mauvais pour les hommes tant que ceux-ci ne l'a pas maîtrisé à son avantage total, mais il oublie un point monumental, l'effet sur la nature, bien qu'il montre des images de paysages desséchés, il ne parle que de l'effet sur l'homme et passe à la trappe ce que la nature subit des méfaits de cette industrialisation, les destructions de paysages entiers et de pleines forêt, il recommande l'usage intensif de cette industrialisation au profit des hommes, de tous les hommes sans distinction, mais se fout pleinement de ce que la nature subit au passage, et je trouve ça d'une horreur sans nom, et d'une tristesse infinie. De plus il oublie aussi, sur les longs passages où il parle des conséquences sur les pauvres humains qui sont dans une grande misère, que cette misère est créée à la base par les hommes eux-mêmes. Il semble parler des machines comme des êtres à part entière qui seraient apparus par eux-mêmes, il passe sous silence le fait que tous les malheurs sont créés par les hommes, ce sont eux qui créent et utilisent les machines. Son film dans l'image peut paraître comme une grande critique, mais si on s'attarde un minimum sur ce qu'il dit on s'aperçoit qu'il tend à continuer cette utilisation des machines qui ruinent les paysans et les humbles gens ainsi que cette belle nature qui est une victime sans espoir de cette évolution.
Northevil
5
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes La médiathèque, lieu de rêve cinéphilique et Journal d'un cinéphile en 2014

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le 18 mai 2014

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Northevil

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