Je n'avais pas encore vu La Tour sombre... Étant donné la canicule, je me suis lancé... Ce qu'il y a de bien, c'est que ça rafraîchit... ou plutôt ça glace. Comment faire d'une immense saga en sept tomes un teenage movie pseudo fantastique avec un peu de peur au milieu pour se donner une contenance? La recette est simple : prenez des scénaristes qui adaptent à l'équarisseuse et se servent des déchets récoltés pour les amalgamer à l'aide de sentiments artificiels.
Même les acteurs, pourtant renommés, se débattent au milieu de ce chaos sans savoir comment réagir. Qu'auraient-ils pu faire ? Il ne reste rien de l'univers de Stephen King. Même la tour sombre n'est qu'un pâle reflet de celle du Mordor. Ajoutons à cela des clins d'oeil puants et lourdingues à d'autres adaptations de romans de King et une scène d'action finale piquée à John Woo (Je crois que le réalisateur ne sait pas que c'est bas been depuis 20 ans) et vous avez là un beau ratage. J'ai même réussi à faire des micro siestes durant le visionnage. Vive le retour en arrière.