Alors qu’on pense qu’il a réussi à se stabiliser, il y a toujours un truc qui le pousse à continuer sa quête d’identité. Bourne est un perpétuel insatisfait de sa condition de machine de guerre sur pied.
Commençant là où se termine le volet précédent, ce film va continuer la (dé)construction du personnage, allant fouiller dans des méandres encore plus enfouis, empiétant sur le passé familial de Bourne.
Cela paraît parfois assez confus, mais conclut de manière plus tôt cohérente ce triptyque qui a mis un coup de pied salutaire au genre du film d’action. Matt Damon a vieilli, et donné de l’épaisseur à son personnage.
Et la fin, où il se retrouve flottant après avoir subi des tirs, est le bouclage parfait en décalque de la première du premier volet.