Pas beaucoup de moyens pour l'ambition supposée de ce qui devait être une célébration de l'art pictural sous toutes ses formes. Aucun cliché ne nous est épargné dans un gloubiboulga de saynètes hoquetant entre des personnages historico-nostalgico-peoples tous aussi improbables les uns que les autres et les héritiers se demandant s'il faut prendre l'argent ou miser sur le bien commun. Côté interprétation, seule Cécile de France sort du rang au milieu des jeunes membres du sérail peu convaincants . Même Zinedine Soualem semble se demander dans quelle galère il s'est aventuré. Ça n'est pas de la colère mais juste de la déception de la part de l'amateur du cinéaste que je suis et qui de "riens du tout " à "En corps" était convaincu de la devise du réalisateur : "ce qui m'émeut me meut".
Monsieur Klapisch a peu de réussite dès qu'il se lance dans les voyages dans le temps : je garde également un très mauvais souvenir de "Peut-être". Gageons que son prochain opus nous rassemblera tous, autour de sa sensibilité, sa délicatesse et son sens du récit.