Je ne connaissais pas le réalisateur Jean Gehret, mais les images de l'avenue de l'Opéra avec l'ambiance sonore de la circulation suscitent d'emblée l'intérêt.
Le drame se noue progressivement dans un café dont l'atmosphère est plus vraie que nature.
Tous les personnages, les dialogues, même les plus littéraires, et la musique extradiégétique apportent une touche originale à l'histoire.
Tout est excellent dans ce chef d'œuvre inattendu et méconnu que le jeu de Bernard Blier illumine.
L'originalité du scénario tient aussi au fait que, parallèlement à l'histoire du couple, se déroule celle d'un journal racheté par un banquier.