Clint the legend
Hagiographe de l’Amérique, Eastwood a trouvé un filon fertile, celui des héros incompris et lâchés à la meute ignorante, qui savoure davantage le lynchage que les simples louanges. C’était le cas de...
le 20 févr. 2020
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S’il se dit actuellement que Le Cas Richard Jewell fait d’ores et déjà parti du haut du panier du catalogue du Clint Eastwood réalisateur, c’est qu’il réunit deux qualités qui faisaient défaut à la plupart de ses films depuis Gran Torino : l’humour et l’ambivalence. L’Amérique selon Eastwood a pris du plomb dans l’aile depuis le final tant décrié d’American Sniper et le démonstratif 15 :17 pour Paris : dans Le Cas Richard Jewell, chaque parti en prend pour son grade. Mais ce qui s’annonce au départ, de façon assez jouissive et colorée, comme un concours de tocards, se transforme petit à petit en manège des désillusions.
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Créée
le 8 mars 2020
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