Clint the legend
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Prenante, émouvante, prévisible, libertarienne sur les bords, amie des petits (même s'ils sont gros), dénonciatrice des puissants (la presse et le FBI), cette histoire de faux coupable ne contient pas le suspense d'un thriller de Hitchcock mais se rattrape en dressant le portrait d'un personnage pitoyable qui trouve in extremis la force de se défendre et de retrouver l'estime de soi. C'est beau. Même si les obsessions sécuritaires de Richard ne donnent pas tellement envie de s'inquiéter pour lui, il emporte l'adhésion (du moins la mienne pendant la durée du film...). Clint Eastwood avait assez à dire en braquant la caméra sur le faux coupable. Le vrai ne l'intéresse pas : c'était un suprématiste blanc qui protestait contre l'avortement.
Créée
le 8 mars 2020
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