Nul mot, nul effort ne sera accompagné d’une aussi belle prestation que celle du Cercle des Poètes Disparus… L’australien Peter Weir revient encore plus fort que jamais. Dès son second film Pique-nique à Hanging Rock, un succès national, on l’a ensuite reconnu pour ses œuvres dont Harrison Ford (Witness, The Mosquito Coast) et Mel Gibson (Gallipoli, l’Année de tous les dangers) lui ont permis de se forger une image noble et intelligente.


Il exploite un souvenir perdu de nos jeunesses : la littérature. Il s’agirait, je pense, d’une liberté confuse et parfois craint de nos jours, mais la douceur développée ici nous impose le contraire. Un parfum nostalgique s’offre à nous, uniquement dans son meilleur aspect. La poésie, un mélange de thèmes divers et variés dans l’unique d’exprimer ses sentiments personnels. Une beauté intérieure unique, car la liberté de l’esprit, motrice du déluge poétique, forme toute la force d’une passion enfouie. Son écoute est paisible, car là où l’esprit s’égare, il n’est jamais loin d’une réalité liée à une de nos volontés.


C’est pourquoi Robin Williams fut choisi comme orateur modèle de cet art. Il exécute pour notre plaisir le synonyme d’inspiration, en s’appuyant sur son rôle de précepteur singulier. Une leçon de vie se plante alors aisément, contrairement à une logique formelle. Mais ne négligeons pas Ethan Hawke à ses débuts, très convaincant, ainsi que Robert Sean Leonard interprétant un rôle essentiel dont la chute surprend toujours…


Terminons par l’appel de Maurice Jarre, ce compositeur français qui a soutiré tout un emblème de ce chef d’œuvre. Il a su remettre en contexte de façon vigoureuse une jeune génération, avec un fond noble en marque de respect pour autrui. Un son qui dénote fort bien un style britannique à l’américain. Une véritable jouissance se savoir une parfaite harmonie, équilibre de sagesse…


On en retiendra une expression nouvelle sous un nouveau sens, à accepter ou non : « ô capitaine ! mon capitaine ! ».


C’est à travers une telle œuvre que le 7ème Art trouve tout son sens !

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le 12 juin 2017

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