Le Cercle des poètes disparus par KumaCreep

Jeux de caméra allant de pair avec le jeu de Robin Williams, durant certaines phases d’apprentissages. Ces scènes sont puissantes, car elles décrivent l’émotion et l’incertitude de ces adolescents. On profite même nous aussi de l’apprentissage.

Mais son principal souci a rendu l’expérience assez compliquée pour moi. C’est un film très lent, même après une heure on est pas sûr qu’il est démarré.
Pas de fil conducteur, un personnage secondaire amoureux, un autre espiègle, un autre timide, un autre rêveur… Ok, super, après plus d’une heure de film ça commence à faire trop peu pour maintenir un intérêt et c’est vraiment dommage. Car le film est plein de bonnes émotions, certes, pathos et mielleuses, mais efficace quand même. Malheureusement ne pas avoir plus, empêche une implication émotionnelle du spectateur, ce qui est dommage au vu du temps abordé.

Néanmoins toute cette palette de personnage sympathique m’a facilement fait tenir et c’est vraiment avec plaisir que j’ai apprécié les découvrir. Ethan Hawke (qui a quand même super bien grandi !) et les autres jeunes jouent plutôt bien et sont plutôt crédibles.

Donc une histoire sympathique, sur l’importance de la poésie dans la vie. Peut-être qu’un peu plus de scène d’apprentissage et moins de bêtises d’adolescent auraient rendu le film plus digeste pour moi.
Néanmoins il ne mérite pas d’avoir une note sous la moyenne, car j’ai bien compris ce que voulait transmettre le film et il le fait. Il a aussi cette fin douce/amère, qui nous remet aussi un peu les pieds sur terre, on aura beau rêver, parfois, ce triste monde nous rattrape et ce n’est pas la poésie qui va nous sauver. Choix très intéressant et inattendu dans un film de ce style.

Globalement je me suis ennuyé et je ne le reverrai certainement plus, mais il a le mérite de savoir bien amener son message et je comprends totalement l’engouement au tour de cette œuvre. (Bien que je pense qu’il soit plus générationnel qu’autre chose, mais je le comprends quand même)