Un Jean-Pierre Aumont miraculeusement supportable qui compense un Dalio des mauvais jours, un Jules Berry égal à lui-même malheureusement comme toujours pas assez présent, aux côtés des Mady, Prim, Granval et Modot habituels et de quelques jolies jambes et poitrines, dans une comédie policière à la française d’un Siodmak en transit entre Hitler et Roosevelt, où un jeune Jeanson (« troubler une fête comme celle-ci, un soir comme celui-là, dans un moment pareil ») sauve un scénario écrit par deux coudes gauches, traitant néanmoins sans pathos ni complaisance de la traite des blanches, soit avec une double absence qui ferait bien de briller plus souvent. Les années 30, donc.

Duan

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