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Plusieurs choses m'ont frappé en regardant le Cinquième élément pour la première fois.

Pour ceux qui ne savent pas de quoi ça parle, il s'agit de Bruce Willis qui reprend grosso merdo son rôle de McLane pour sauver le monde en protégeant Milla Jovovich qui reprend grosso merdo son rôle d'Alice des Resident Evil (enfin l'inverse plutôt), tout ça dans un futur alternatif piochant allégrement des éléments de Star Wars, Star Trek, Retour vers le Futur 2, Die Hard (Bruce Willis oblige), Armageddon (Bruce Willis oblige), Blade Runner, MacDonalds et d'autres truc.

En gros, comprenez que c'est un énorme délire futurisque avec des fights, des guns, Prince, Ian Ohlm, Gary Oldman en mode punk a mèche coiffé sur le côté très désappointé, des termes scientifiques incongrues, des filles en tenues affriolantes, Milla Jovovich a poil, des métaphores sexuels et une baise pour finir.

Luc Besson est donc un pervers. C'est un passionné de cinéma certes mais c'est avant tout un pervers. Il faut savoir que le monsieur était marié a Milla à l'époque. Et il a fait un film sur elle, en répétant a tout bout de champ qu'elle est la perfection et en la désapant pour nous montrer que c'est la perfection. Après ça, pas étonnant qu'elle ait interdit à son chirurgien esthétique de la vieillir.

Le cinquième élément est un film culte pour pas mal d'amis qui l'ont vu étant petit. Et ça ne m'étonne pas.
Si on reprend les théories de Freud, notre univers sexuel se construit quand on est petit, en passant par cinq phases et le fameux complexe d’œdipe. Alors forcément, un film avec autant d'allusions sexuelles (il y a quand même une comparaison entre l'orgasme féminin et le décollage d'une fusée !) n'a pu que plaire aux enfants alors innocent qui ne savaient utiliser leurs sexes que pour uriner.

Une première fois filmique aidant les bambins à devenir pervers et précoces, les transformant en obsédés en puissances. En un Luc Besson nouveau.

Une question me taraude alors l'esprit:

Ai-je manqué une étape sexuelle importante en regardant ce film si tard dans ma vie ?

Je ne pense pas, j'ai grandi avec James Bond, entre autres.

Dans le genre, ça rattrape.
Disiel
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le 4 août 2014

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Disiel

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