"Mon préféré !"
Longtemps mon film préféré, cet OFNI désormais culte a pourtant tout du plus scandaleux des nanars : un scénar' à la niaiserie cosmique, un manichéisme d'école primaire, la vision d'un "futur"...
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le 18 déc. 2012
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Le cinquième élément, réalisé par Luc Besson est sorti en 1997.
L’histoire débute dans un temple d’Egypte. Un archéologue italien y décrit une fresque gravée sur un des murs du bâtiment.
Tous les 5000 ans, l’alignement de trois planètes permet la création du mal absolu. Celui-ci est représenté par une planète qui va s’agrandir jusqu’à absorber la terre, déclenchant ainsi sa destruction. La seule manière d’éviter la fin du monde est de placer le cinquième élément au centre des quatres autres (eau, terre, feu, air). Les cinqs éléments ainsi réunis créeront « une lumière de bonté », qui détruira le mal.
La suite de l’histoire se passe 300 ans plus tard et met en scène Corben Dallas, un ancien militaire. Celui-ci va devoir reprendre du service afin de sauver le monde après avoir fait la rencontre d’une jeune femme prénommée Leeloo. Cette jolie rousse dévêtue s’avère être le cinquième élément.
Le cinquième élément sensé sauver le monde étant incarné par une femme, on aurait pu attendre du réalisateur qu’il lui donne un rôle plus gratifiant que la nunuche de service sans autre avantage que sa plastique (même si Milla Jovovich a inteprété brillament le rôle de la nunuche). En effet, le rôle principal est tout de même donné à un homme, Bruce Willis, un bad boy que la vie n’a pas épargné, alors que la femme est ramenée à un rôle de potiche vétue d’un t-shirt moulant et d’élastiques. Pour compléter le cliché, celle-ci finira même par se battre, malgré ses valeurs, par amour pour son héro.
Luc Besson a pourtant réalisé ce film avec brio.
D’abord les effets spéciaux sont très modernes et restent actuels vingt ans après. Ensuite, sa vision du futur, semble parfaitement réaliste (à part le célèbre cliché des voitures qui volent). Par exemple les habitations contenaient énormément d’objets éléctronisés ou robotisés, ce qui va se concrétiser très rapidement, si ce n’est pas déjà partiellement fait.
Il sait nous tenir en haleine par le rythme effréné de l’action tout le long du film. Le monde qu’il a réussi à créer est très esthétique et féérique ; on y trouve également des clins d’œil à la saga Star Wars.
Pour conclure, je dirais que c’est un film culte de la science-fiction, extrèmement bien réalisé malgré certains gros clichés. A voir au moins une fois dans sa vie.
Créée
le 27 mai 2019
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