Fahrenheit 451 est un roman de Ray Bradbury, publié en 1955 en France. Le titre fait référence à la température à partir de laquelle le papier s’enflamme (cela correspond à 232,8°C). Ray Bradbury a mis en place un monde dans lequel les livres sont interdits, tout livre trouvé sera brulé (et même certaines fois avec leur propriétaire). Le personnage principal s’appelle Guy Montag et il est pompier. Dans cette époque, être pompier signifie créer et non éteindre des flammes. Ce livre est divisé en trois parties.
La première met en scène la vie de Montag, son travail à la caserne, sa femme Mildred (qui nous est présentée comme folle, mais qui, selon moi, représente la majorité des personnes dans cette époque.)
Puis, lors de la deuxième partie, on découvre un Montag rebel, qui veut découvrir pourquoi les livres sont brûlés (sont-ils si inintéressants que cela ?). Un soir, alors qu’il part en mission, il vole un livre sur le bucher et le ramène avec lui. On découvre alors, en même temps que sa femme, que Montag en avait déjà pris d’autres et qu’ils les avaient cachés.
La troisième partie nous présente l’arrestation de Montag qui cherche à toujours à comprendre le système dans lequel il vit.
Franchement, je n’ai pas du tout aimé le livre. Certes il est bien écrit (dans le sens du style littéraire) mais l’intrigue est plate. A aucun moment, je n’ai été accrochée par l’histoire, aucun suspens. Et même si la fin rachète un peu le début, ce livre n’est clairement pas intéressant à lire. Même l’idée, qui est en soit très bonne, n’a pas été bien travaillée ni décrite. La façon dont Montag commence à s’intéresser aux livres est trop brutale, on ne comprend pas vraiment pour quelles raisons il le fait, alors que dans le monde dans lequel il vit, c’est passible de mort.
Ensuite je dirais que le personnage principal n’est pas plus passionnant que l’intrigue, en plus d’être sérieusement débile ; il se vante ouvertement à ses voisines de cacher des livres dans sa maison, et après s’étonne de voir débarquer les pompiers.
Pour finir, Ray Bradbury ne nous explique pas assez pourquoi les livres sont interdits dans ce monde. Il n’a pas réussi non plus à me faire ressentir de manière crédible les conséquences négatives qu’impliquerait pour la société la décision de supprimer les livres.
En conclusion, je dirais que c’est un livre à lire si on veut travailler sur notre vocabulaire, mais si c’est du suspens que vous cherchez, alors chauffez le à 451 degré fahrenheit!