Arnold Strong.
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Troisième et dernier volet de la saga Majin, il faut souligner la vitesse incroyable à laquelle les films ont été tournés ; ils sont tous sortis durant l'année 1966, à raison d'un opus tout les quatre mois, ce qui semble complètement dingue en termes de production !
Pour ce dernier épisode, où les villageois sont (encore) sous le joug des samouraïs, menés par un empereur, quatre enfants s'enfuient dans la forêt à proximité dans le but de réveiller le dieu Majin, qui a cette fois sa montagne à lui. Ils vont devoir traverser plein d'embuches, et se cogner contre des rochers en polystyrène avant d'y arriver.
Le fait que les enfants aient la part belle annihile un peu le côté jidai geki des deux autres films, pour devenir à la place de l'aventure. Alors que pendant ce temps, les villageois se font rosser comme il faut, et même torturer, jusqu'à ce que l'ennemi a comme trouvaille un bac d'acide où au moins une personne fera à l'insu de son plein gré le plongeon.
C'est peut-être un ton en dessous, mais de peu, par rapport aux films précédents, mais ici, Majin intervient enfin un peu plus tôt, même si c'est toujours dans la dernière partie, et qu'il est couvert de neige, et il va leur montrer de quel bois il se chauffe. Il faut souligner le jeu de Chikara Hashimoto , qui incarne Majin, car bien qu'il soit au fond un acteur dans un costume, et censé être beaucoup plus grand, il n'a comme seule expression que ses yeux, qui ne clignent jamais, et rien que ça le rend expressif. On comprend quand il est en colère ou en exprimant de la compassion ; tout passe par le regard.
C'est avec ce combat final que se conclut Daimajin, qui aura été un plaisir à suivre, mélange inattendu entre le sabre et le monstre à la Godzilla, mais qui s'est très bien marié. A l'image de ce film-là.
Créée
le 29 sept. 2020
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