Invasion of the buddy snatchers
Le dernier pub avant la fin du monde clôt la trilogie Wright/Pegg/Frost en laissant un goût de pas assez.
C’est spécialement le début du film qui fait d’abord craindre le pire. Sur un point de départ à peine plus intelligent que celui de very bad trip, le film s’enfonce dans les gags peu drôles et les situations comiques qui échouent. Le personnage de Simon Pegg est censé représenter un lourdingue, et, comme tout lourdingue qui se respecte, n’est pas marrant. Le début du film est donc très très très poussif.
Ca ne démarre réellement que lors de la première « altercation » (essayons de ne pas trop en dévoiler) aux toilettes. A partir de là, on comprend que Wright tente de nous faire un cocktail détonant entre Hot Fuzz et Shaun of the dead en reprenant leurs thématiques principales. Ca n’est pas assez efficace, mais le rythme devient bon. Problème : les gags ne sont toujours pas très drôles. Heureusement, l’absence (ou presque) de comique est sauvée par la mise en scène vachement énergique de Wright.
Malgré les quelques gags, des plus simples à ceux réservés à l’averti (cette maudite palissade !), qui émaillent le film, Le dernier pub avant la fin du monde déçoit finalement par son manque d’humour très présent dans les deux volets précédents. L’action, servie par une caméra et un montage superbes est tout de même au rendez vous et permet de passer un moment correct (excepté sur les 20 premières minutes).