7
le 12 mai 2019
Polar chandlerien
Gordon Douglas signe un de ces polars des années 60, réaliste, sombre, trouble et très injustement méconnu, c'est une réussite qui échappe au produit de série. Le film appartient à la tradition du...
Décevant mais pas désagréable à regarder.
L'intrigue est prenante durant la première moitié du film ; après quoi, on change d'enquête. On se doute qu'il y aura un lien, on le devine même assez facilement. Et du coup c'est moins intéressant. En plus de cela s'ajoute une sous-intrigue romantique très intéressante en soi, qui est dans la continuité du thème principal, mais qui s'articule assez mal autour de cette double enquête policière. Les personnages sont intéressants mais sous-exploités face à ce trop grand nombre d'intrigues importantes mais aussi à cause des non-dits et sous-entendus un peu lourds (oui on comprend vite qu'elle est nymphomane, mais à un moment ça serait bien d'en parler frontalement plutôt que de tourner autour du pot). L'on appréciera aussi l'ouverture, l'esprit de tolérance porté par le héros au milieu de ses collègues plus conservateurs (d'ailleurs je n'imaginais pas Sinatra endosser un tel personnage, en même temps je connais assez mal sa vie).
La mise en scène est élégante et plaisante. J'ai surtout apprécié ce jeu de regard, ces champs-contrechamps frontaux pour découper les scènes de couple. Pour le reste, la caméra est bien située, elle bouge discrètement mais bien, les plans sont variés, le montage est bien rythmé (lent mais hypnotique), l'ambiance est bien installée, avec un silence parfois glaçant sur des images neutres d'une scène de crime sordide. Et les acteurs font du bon boulot.
Bref, chouette petit film policier, juste dommage pour la structure narrative.
Créée
le 21 nov. 2020
Critique lue 89 fois
7
le 12 mai 2019
Gordon Douglas signe un de ces polars des années 60, réaliste, sombre, trouble et très injustement méconnu, c'est une réussite qui échappe au produit de série. Le film appartient à la tradition du...
le 10 déc. 2020
Ne vous attendez pas à un nouveau privé à la Marlowe, The détective, négligemment traduit en Le détective, est un inspecteur de police. Précision rien moins que futile: la majeur partie du film...
le 20 août 2012
Pour un film des années 60 certains des sujets abordés sont osés (par certains égards l'homosexualité le reste encore de nos jours), mais cela ne suffit pas forcément à faire un bon film. Si Le...
le 16 janv. 2011
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
le 3 janv. 2016
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
le 22 févr. 2014
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique