L'Orgie de la Réincarnation du Pervers Gourou Crowley.

Résumé : En scientologie d'après-guerre, 3 éminences se disputent la réussite de quelques rituels, mais c'est en visitant l'excentrique Crowley que deux jeunes étudiants constatent sa mort. Les années ont passé à l'Université de Cambridge qui accueille un scientifique de renom pour son travail sur un programme de fréquences virtuelles qui pourraient guérir des maladies incurables. Oliver Haddo un professeur timide se porte volontaire pour l'expérience, sans savoir qu'un adepte de Crowley a entré dans le programme un rituel qui va ramener, l'occultiste surnommé la bête. Crowley de retour décide d'accomplir la fin du rite de la femme écarlate pour reprendre sa perversion orgiaque avec l'aide du professeur qui va sombrer dans la magie noire.

Histoire : Pour la production et l’écriture un disciple de Crowley et chanteur d'Iron Maiden, Bruce Dickinson qui écrira la majorité des textes de ses chansons sous l'influence de l'occultiste, on retrouve d'ailleurs 2 titres de Dickinson et 1 titre d'Iron maiden dans la bande originale. La presse communique que le scénario astucieux se révèle plus intéressant que les incessants films de la culture torture porn. De nombreuses références à la sorcellerie mais aussi bibliques sont effacées par Warner, mais aussi de nombreuses tensions pour la performance de l'acteur principal. L'histoire et les acteurs secondaires sont remplacés et des scènes entières sont annulées puis refaites, les tensions étaient si fortes que même si Warner garde la distribution, c'est finalement Focus Films qui finalise la production.

Peu de données financières, le film sera mal distribué, seulement dans des salles en Angleterre et en Amérique. Le thème reste l'un des plus grands satanistes et auteurs de rituels occultes infâmes dans ses nombreux ouvrages ainsi que la création d'une secte qui lui vaudra une expulsion d'Italie pour usage de la magie noire, considéré comme l'occultiste le plus influent et à l'origine de la scientologie. Surnommé le gourou Crowley mais surtout connu pour ses dérives Kabbalistiques et ses déviances sexuelles. Le résultat est différent puisque réalisé par ses fans soucieux de proposer les côtés les plus intéressants, on assiste à un écart de pratique entre le modernisme et le baroque, en frôlant la comédie malgré des images-chocs où la philosophie plane constamment. Le film est interdit aux moins de 12 ans en France, moins de 16 ans en Allemagne en vidéo et moins de 18 ans en Angleterre en salles.

Équipe : Le coauteur et réalisateur Julian Doyle a travaillé dans tous les Monty python et a fait tous les effets de Brazil. Bruce Dickinson producteur et coauteur fera aussi la musique et sera dans un petit rôle. Pour les effets Jonathan Cheetham signe Rogue one, Starwars VIII et Solo story. Côté acteur Simon Callow connu pour son rôle du fantôme de l'opéra en 2004, et dans des petits rôles, Shakespeare in love, Chambre avec vue ou 4 mariages et un enterrement. Kal Weber connu pour ses rôles de séries Tv. Le film est tourné avec un budget ridicule dans un endroit mystique près des écrits de Crowley avec des gens bizarres autour du lieu de tournage, allant même jusqu'à sacrifier des animaux. On est dans une œuvre destinée au film d'exploitation.

Avis : Ce film intéressant parle d'un grand personnage de l'horreur traité avec finesse, pudeur et humour, même si l'on déplore que les règles qui s'appliquent à l'épouvante comme la frayeur ou la violence soient laissées de côté, dans un aspect ultraréaliste. Le niveau du divertissement est rempli d’émotion, de surprise, de mythe, de démonologie, de sexe, et forcement d'images-chocs, avec des phases «sexy» planantes, et surtout son horrible personnage qui offre une attraction intelligente palpable et pas forcément sans intérêt!

Critique : Les logos des productions et le générique de la musique du film, puis l'image apparaît en 1947 sur 2 jeunes qui rendent visite pour une dernière entrevue bluffante, en permettant de situer le personnage à la fin de sa vie, avec un drôle de second degré. La reconstitution de la rencontre dégage l'explication de rites païens d'une perversité insoutenable, opérant une transition temporelle qui lance l'intrigue scientifique de nos jours dans une université avec ses personnages. Le programme technologique s'alterne au cours de philosophie sur un rythme dynamique qui revient aux rites de l'occultiste, en multipliant les directions de l'intrigue pour éveiller la confusion.

L’expérience virtuelle engage la fantastique puissance du récit, malgré un style sans budget qui sombre dans la réincarnation en faisant revenir le terrible magicien pour récidiver ses fantasmes historiques. Une grande folie érotique balaye sa violence en enflammant l'université qui poursuit les fantaisies de sa vision occulte dans différents mythes. Les belles images digitales font une introduction parfaite aux horreurs de la sorcellerie qui rejoignent l'intense délire. L'histoire s'enfonce dans le mystère d'une ambiance malsaine avec une autoroute de perversions qui défile pour reposer les éléments sur une phase plus calme.

Les explications regroupent les détails pour développer le dédoublement de personnalité qui continue le ballet des créatures dans l'extravagance de sa démonologie. Les relations s'engouffrent dans les méandres de la possession en enveloppant le sortilège du sorcier d'effets effrayants qui débouchent avec cohérence à une atroce cérémonie. Les enjeux ne sont ni clairs, ni précis, mais confèrent de la magie à ce genre de cinéma dans une formule temporelle qui parade à vive allure l’envoûtant conte de ce sorcier bas de gamme. Le pouvoir de la fécondité du monstre transforme le mysticisme sans pudeur dans une pléiade de débauches qui libère les révélations de l'étrange affaire en continuant la violence.

Les différentes relations clarifient l'affrontement et l'issue de son histoire dans la chair apparait comme une évidence de simplicité pour fermer sa boucle. La conclusion referme son destin avec un effet d’accélération temporelle qui dégage l'obscurité du film pour clôturer l'horreur de la magie noire dans un abominable rituel. La confrontation termine ce film dérangeant, glauque et malsain, mais qui parvient à toucher grâce à des notions accessibles. Le royaume de la magie ondule dans des courants intellectuels de la pensée avec la vision d'un gourou détraqué, mais qui charme autour de la puissance et des convictions humaines.

> https://youtu.be/cvEf6hOFYTY

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Produit Anglais inspiré par l'occultiste le plus influent de tous les temps, mutilé par Warner pour ses thèmes dérangeants, coécrit par Dickinson, coécrit et réalisé par Boyle en 2k sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo. Le mariage chimique commence par son personnage et sa magie sexuelle lors d'une scène déjantée, puis l'intrigue revient de nos jours avec une ambiance scientifique, ici nommée «la nouvelle magie». Une science proche du fantastique permet de faire un lien au début de l'histoire avec des dialogues qui envoient une folie furieuse, car Les événements accélèrent pour le retour du sulfureux sorcier. La sombre vision dans l'étude de notre histoire libère la violence, car le personnage malgré son côté enchanteur reprend un rite obscur. La science et la magie cohabitent difficilement dans cette intrigue obscène qui s'éclaircit avec la magie noire, lors du dénouement de sa conclusion astrale, pour cette œuvre efficace et pertinente sur les pratiques des mauvaises influences d'une forme de magie.

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