Une de ces adaptations d'Bryan Edgar Wallace dont le cinéma bis allemand raffolait dans les années 50-60.

J'avoue n'avoir pas pu me familiariser avec la langue allemande dans le contexte londonien. Ca puait la pacotille et le studio, l'artifice entre fausse brume et GB apparent sur les voitures. Je ne comprends pas pourquoi les créateurs du film n'ont pas misé sur l'authenticité de leurs comédiens et de leurs moyens pour adapter réellement l'histoire avec leur culture. L'enquête en elle même avait l'air suffisament intrigante et ne nécessitait en rien un attachement viscéral à Londres. Je me demande à quel point voir une version française n'aurait pas pu sauver mon regard sur le film. Dommage.

L'aspect humoristique que tente grossièrement d'insufler la mise en scène avec certains personnages n'arrange rien.
La mise en scène ne profite pas à plein régime du cinémascope, ni du charme des donzelles (Helga Sommerfeld par ex.). Certains plans sont jolis, on y décèle bien les efforts mais ils se noient vite dans la multitude de l'ordinaire. Re-dommage.

Je ne m'avoue pas pour autant vaincu en ce qui concerne les adaptations de B.E Wallace.
Alligator
5
Écrit par

Créée

le 22 févr. 2013

Critique lue 271 fois

1 j'aime

2 commentaires

Alligator

Écrit par

Critique lue 271 fois

1
2

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime