Le Goût des Merveilles #Critique

Lorsque j'ai pris mes billets pour l'avant première de "Le Goût des Merveilles" j'ai assuré à la personne qui m'accompagnait que ça allait être un bon film.
Lors des premières secondes, je me dis que l'ambiance dans le sud va me détendre, que cette histoire simple va m'envoûter... Eh ben que nenni, j'ai pas eu le pif !

• Benjamin Lavernhe (Pierre) irrite avec son rôle approximatif, on ne lui en veut pas, on voit que cela n'est pas dû qu'à son jeu, mais à l'écriture du film. Toutefois, il fait de son rôle une caricature, tout comme la jeune fille et la psychiatre.


• Les images sont belles, oui, mais cela est si facile quand on filme la Provence. Le problème, c'est que le réalisateur a voulu cacher son manque d'idée grâce à des jolies plans de lavande, d'abricotiers, de rivière, bref il a voulu nous berner en nous faisant avaler une pilule de soleil et d'air frais.


• Les répliques sont dignes d'une expression écrite de collège "J'aimerais que tu sois là Louise, toujours là" "Je suis là Pierre" ou encore "Mais maman, papa il est mort !" ah merci, on avait pas compris ...

A noter toutefois :
- Virginie Efira se donne à fond, bien que son rôle soit fade
- Une réplique qui fait sourire, voire rire
- Le jeune garçon et Jules sont les -vrais- rayons de soleil de ce film

Enfin, je suis plutôt avide des jeux de mots mais le "inspiré de fées réelles", vraiment, on pouvait éviter.

PS : Ne pas regarder "Rain Man" dans les jours qui précèdent ou qui suivent le film, sinon c'est foutu.