Deuxième partie du voyage (une balade de trois heures en version longue, encore une fois) qui mène 13 nains, Bilbo et Gandalf, à Erebor. Le film commence à Brie, dans la fameuse auberge du Poney Fringant, où un Thorin sous surveillance, puisque sa tête est mise à prix, rencontre pour la première fois Gandalf qui lui parle de la quête. Une scène qui est d’ailleurs très ressemblante à celle de la première trilogie quand Frodon et ses acolytes rencontrent pour la première fois Aragorn, fils d’Arathorn, descendant d’Isildur…


Un film qui regorge de scènes impressionnantes, comme la fameuse évasion en tonneaux, la traversée de la forêt et la rencontre avec les araignées, ou encore ce qui se passe à Dol Guldur. Smaug, lui, se fait désirer longtemps, très longtemps, mais dès qu’il fait son entrée en scène, c’est vertigineux tellement il en impose, tant « physiquement » que dans le phrasé. D’ailleurs, j’ai basculé à ce moment-là en VO, pour entendre la voix originale par Benedict Cumberbatch, et je suis vite retourné à la VF, que je préfère, étonnamment. Au rayon des déceptions, j’aurais aimé voir plus de Beorn et moins de Tauriel – Kili (qui arrivent à être aussi peu intéressants et agaçants qu’Aragorn – Arwen). Ah oui, j’avais oublié, il y a Legolas aussi (le pauvre, il est en concurrence avec un nain imberbe pour avoir les faveurs de Tauriel. #ChienneDeVie).


Une suite haletante, dense et touffue, qui laisse augurer une fin en apothéose, avec une bonne petite guerre pas piquée des hannetons, comme Peter Jackson sait si bien les faire et les rendre à l’écran (j’ai toujours en mémoire le gouffre de Helm).

OskarNewon
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le 28 mars 2018

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Oskar Newon

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