Bilbo le Hobbit + Technologies HFR et 7.1 surround sound

J’ai eu la chance de voir Bilbo le Hobbit en « avant-première » dans une salle équipée, et m’est venue l’idée de partager mon avis, comme 454 personnes avant moi.

Quoi qu‘il en soit, je vais diviser cet article en deux parties : le film et les nouvelles technologies.

Bilbo le Hobbit ou The Hobbit est l’adaptation en trilogie du roman du même nom de J. R. R. Tolkien. La réalisation a une fois de plus été confiée à Peter Jackson, dont on peut très facilement reconnaitre le style fidèle par rapport à la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Bilbo le Hobbit c’est l’histoire d’un nouveau voyage fantastique. Le cliché est présent : le héros incapable détesté de tous sera finalement adoré à la fin pour les avoir tous sauvés.

Là où ça commence à devenir dérangeant, c’est que c’est du recyclage. Il y a de nombreuses références au Seigneur des Anneaux, bien évidemment, mais bien plus que ça : par exemple, on reprend le personnage de Gollum parce que ça amuse et on le fait jouer sur sa double personnalité jusqu’à en devenir lourd (bien que son apparition m’ait également beaucoup amusé pendant un bout de temps).

Le bon point là-dedans c’est que c’est fidèle à l’univers, à ses personnages, et Bilbo le Hobbit a tout d’un univers fantastique, et on ne demande rien de plus au final.


Je ne m’attarde pas plus longtemps sur ce film car j’ai pu voir ce film dans une salle équipée de la HFR (High Frame Rate, soit 48 fps au lieu des 24 habituels) 3D et d’un son en 7.1 surround donc il y a des choses à dire à ce sujet, et aussi parce que c’était un peu l’objet de mon intérêt pour ce film…

J’avais déjà eu l’occasion de voir une vidéo en 48 fps mais c’est la première fois que je m’exprime à ce sujet donc je reprends. La première chose qui choque c’est la fluidité des éléments. Quand un personnage se déplace ou que la caméra suit un personnage, on a l’impression que le film est en accéléré. Ça peut gêner assez au début, mais ça en devient un point positif par la suite lorsque les premières scènes d’action pointent le bout de leur nez. Le spectacle continue vraiment avec l’immersion dans la 3D (et pour une fois, je dois avouer que la 3D était très présente).

Il faut également savoir que la diffusion en 48 fps a été volontairement limitée par Warner à 50 salles en France (alors que d’autres sont équipées) car un technicien venu spécialement des États-Unis supervise chaque diffusion (rien que ça, mon bon monsieur !).

Quand au son, certains remarqueront une plus grande reproduction fidèle du son, même si je n’ai, pour ma part, pas spécialement remarqué une grosse différence.

Au final, Bilbo le Hobbit était le film adapté pour tester cette première approche des films en 48 fps, pour vraiment montrer ses qualités avec de l’action.

5/10
IMDB : 8,0/10 | Listal : 7,7/10 | SensCritique : 6,8/10