Scénariste du très étrange Incroyable destin de Harold Crick, Zach Helm passe très peu de temps après derrière la caméra et nous sert un long-métrage fantastique plutôt inattendu : Le Merveilleux Magasin de Mr. Magorium. Propriétaire d'un magasin de jouets magique où tous les enfants peuvent s'amuser, Mr. Magorium, âgé de 243 ans, décide de "partir", léguant sa boutique bien-aimée à sa fidèle assistante Molly (Natalie Portman), fille moitié-délurée moitié-terre à terre qui voudrait, elle, poursuivre sa passion pour le piano.
La suite de l'histoire... n'existe pas vraiment ! En effet, le long-métrage peut se résumer à ces quelques lignes, la fin du film arrivant presque comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, nous faisons donc face à un premier film inégal où la magie n’opère presque jamais ; la faute à une mise en scène peu dynamique, des acteurs au top (excellent Dustin Hoffman, aussi déluré que dans Mon beau-père mes parents et moi) mais hélas mal intégrés dans un scénario hésitant...
Ne possédant pas vraiment de trame à proprement parler, Le Merveilleux Magasin de Mr. Magorium ne démarre jamais, ne fait pas tellement rire et surtout n'arrive pas à nous emmener là où il veut. Rappelant l'inégalité du Toys de Barry Levinson, le long-métrage penche vers le film fantastique coloré à la Charlie et la Chocolaterie mais ne parvient pas à nous émerveiller, les moments de magie étant trop brefs voire anecdotiques tandis que les personnages semblent à peine travaillés. Dommage donc pour ce premier film, le pitch de base semblait intéressant...