Mémoire ! mémoire ! où es-tu ? Le spectateur n'a pas oublié l'acanthuridae, le poissons-chirurgien Dory. Elle nous avait fait tant rire. Elle revient et cette fois pour une aventure qui la concerne. Ça commence ! rien que l'ouverture est trop mimi. Cinq minutes splendide. Tout ce qui vient par la suite, je suis passé par toute les émotions. Joie, inquiétude, solitude, rire, et retrouvaille. La composition de Thomas Newman est profonde, elle découle parfaitement et procure encore plus d'extension de l'immensité de l'océan. Pas que ! le thème de l'effroi, la perdition est elle aussi admirablement bien employé. Que cela soit les moments en mer ou en bassin, par exemple, quand Dory se retrouve dans une pièce d'eau artificielle dans l'espace enfant d'un parc aquatique. Bref. Retour à la surface et je noie pas mes mots, c'est un chef-d’œuvre. Comme la célèbre chanson "What a Wonderful World" de Louis Armstrong, Dory ainsi que son monde est mirifique. Oui et à la fois j'ai trouvé tout ça rempli d'innocence. Cette aventure m'a énormément touché bien plus encore que celle de Nemo. Au ton plus adulte, d'ailleurs perte de la mémoire immédiate...