Twister

Impossible de voir ce film sans faire le parallèle avec celui de 1939. Les personnages communs, les décors, les costumes, les obstacles sur la quête du protagoniste, ses compagnons...
Même pas besoin d'avoir lu le livre pour se retrouver en terrain conquis. C'est un conte tout ce qu'il y a de plus classique (le gros plan sur le joli fessier moulé dans le cuir de Mila Kunis en plus).

Le script est sans grande surprise pour qui connaît l'oeuvre de base, mais m'a tout de même suggéré une grande compassion pour le personnage de Theodora, victime de l'ambition de sa sœur. Heureusement que celle-ci se prendra bientôt une maison sur le coin de la gueule, ça lui fera les pieds. Enfin les chaussures, plutôt. Merci Dorothy.

La réalisation est pop comme un paquet de chupa chups, utilisant le noir et blanc (en format 4/3) pour la partie Kansas et la couleur (et le cinémascope) pour la partie Oz, comme dans le film de Victor Fleming. Si Sam Raimi ne s'est pas foulé (en même temps, c'est Raimi, quoi), il livre quand même un bon ersatz du produit d'inspiration, bien servi par une bande-son de Danny Elfmann.

C'est touchant, drôle, mignon, divertissant, et ça m'a donné envie de revoir Judy Garland chanter Over the rainbow.
Seul regret : Michelle Williams est une cruche (ce qui convient parfaitement à son personnage, notez) indigeste qui m'a gâché un certain nombre de scènes.