le 8 déc. 2014
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Il y a des soirs comme ça où, alors qu'on s'apprêtait à passer un dimanche ordinaire à tricoter devant un film quelconque, on se retrouve à rater des mailles parce que le film est bien plus...
Voilà bien un film de science-fiction qui n'est beaucoup cité par les historiens du cinéma de SF. Rétrospectivement, il a pourtant toute sa place dans la chronologie de l'histoire du cinéma SF. D'abord parce que c'est la première adaptation d'un roman de Michael Crichton ("Mondwest", "Jurassic park") au cinéma. Mais aussi parce qu'il influencera artistiquement beaucoup d'autres futurs films et tout notamment George Lucas, (qui sort cette même année son "THX 1138"), avec ses futurs vaisseaux de l'Empire dans "La guerre des étoiles" (les couloirs concentriques épurés et le puit du combat de Dark Vador et Luke Skywalker dans "L'empire contre-attaque").
Ce qui le rends encore intéressant aujourd'hui, c'est qu'il a été tourné après "2001, odyssée de l'espace" (1968) et qu'il va s'imprégner de la volonté de Kubrick de vouloir faire un film futuriste crédible, tout en ayant été fait avant l'avènement de l'informatique. La direction artistique a donc du imaginer et mettre en image des outils technologiques, qui aujourd'hui nous sont familier, mais qui n'existaient pas à l'époque (scanners, écrans tactiles, souris informatique, etc...). Intéressant donc de voir comment on imaginait le futur avant l'informatique...
De plus l'aspect pandémique du scénario, nous parle aujourd'hui bien plus qu'à l'époque du film, où cette notion relevait du cinéma d'anticipation. Là aussi, on peut y voir par le prisme de l'histoire, comment la politique de la guerre froide s'est immiscé dans ce scénario militaro paranoïaque.
La mise en scène a elle par contre beaucoup vieillie, par son exagération de termes scientifiques bidons (déjà dans le roman. Crichton ayant inventé des livres de références bidons en annexe de son livre), sa fascination pour la technologie qui prend le dessus sur la trame narrative. Mais aussi par son casting pas très glamour.
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Créée
le 3 oct. 2024
Critique lue 11 fois
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