Il faut être amateur de nanars comme moi pour rester jusqu'au bout.
Le Ninja Blanc a les défauts de American Warrior sans ses (très) rares qualités.
Le méchant n'a cette fois aucun charisme.
Le chef des ninjas non plus. Et tout ce qu'il sait faire, c'est tuer ses propres hommes. Et qu'est-ce qu'il en tue ! Juste pour faire le spectacle dans l'arène. Le premier est tué d'un magnifique et courageux... coup de sabre dans le dos.
D'ailleurs, la plupart des ninjas tués le sont par leurs semblables. Que fait-on quand le copain est de dos par rapport à soi pour affronter l'ennemi ? On tire une flèche, pardi ! Laquelle atterrit dans le dos du copain. On peut aussi foncer sabre en avant sans se douter que l'ennemi aura juste à s'écarter pour permettre aux ninjas de s'embrocher mutuellement. Les ninjas poussent des cris quand ils sautent d'un rocher. Sans doute pour bien indiquer où ils se trouvent et ne prendre personne par surprise. Des gamins de 5 ans se battraient mieux.
Michael Dudikoff n'est même plus irritant, il est ennuyeux. (J'exagère, il me semble l'avoir vu sourire une fois)
La femme gentille de service n'est plus hystérique et comique à son insu, elle est fade.
Steve James tente de sauver le film par ses pitreries, mais devient vite lourd. Rendons-lui hommage, c'est le meilleur acteur du film.