C'est l'histoire d'un retraité, Robert 'Ben' Deniro, qui tourne en rond dans sa petite routine. Un jour il tombe sur une petite annonce d'une jeune entreprise, qui vend des fringues en ligne. Ben postule et devient stagiaire là bas, en tant qu'assistant d'Anne Hathaway, la patronne.
Le tout dans une ambiance un peu bobo, dans un entrepôt désaffecté reconverti, où les gens s'y trimballent en vélo, où les personnages habitent tous dans des belles maisons dans de jolies banlieues pleines de verdure et où les voitures sont de gros 4x4.
Ce film est beaucoup trop long (2 heures !), et avec beaucoup trop de longueurs. Un scénario assez simple, qui aborde certaines thématiques, comme les femmes qui travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille. Un scénar qui nous prend pas trop la tête donc mais qui parfois s’égare. Des scènes qui n'ont pas lieu d'être, qui n'apporte rien au film, là juste pour le gag. Des problèmes qui sont évoqués, et qu'on oublie de régler (les punaises dans les fringues, c'est moins important qu'un mail envoyé par erreur à maman ?).
Les personnages sont pour la plupart agaçants (mon dieu mais la gamine faite la taire bordel !), tous des clichés plus ou moins lourdingues à la sauce hipster. Les acteurs sont plutôt corrects, ils tiennent leur rôle sans rien de bien extraordinaire.
C'est une comédie américaine, donc forcément tout est bien qui finit bien. Mais bon sang là c'est du miel, de la guimauve, du rose de partout ! That's The Power of Love ! Quand je suis sorti de la salle, mon corps suintait un excédant nauséabond de bonheur façon bisounours. Je dois dire que c'était un moment plutôt difficile à vivre...
Donc non, je n'ai pas passé un bon moment devant ce film, il était long, chiant et agaçant. Je ne le recommande donc pas nécessairement.