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Rideau
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Le Parrain 3 est indéniablement un bon film. Coppola y démontre une fois encore toute sa maîtrise.
Retrouver Michael Corleone procure un vrai plaisir coupable, d’autant que son personnage a profondément évolué. Moins glaçant, plus vulnérable, il est désormais hanté par les fantômes de son passé — celui de Fredo notamment, et, à travers lui, celui de John Cazale, dont la présence plane sur tout le film. C’est là l’une des grandes forces de cette conclusion.
Al Pacino livre une nouvelle prestation solide, empreinte de mélancolie. La relation entre Michael et Kay (Diane Keaton, toujours impeccable) atteint une intensité nouvelle. L’évolution de leurs enfants, ainsi que le retour de plusieurs figures marquantes de la saga, apportent une belle continuité. Mention spéciale à Andy Garcia, remarquable dans le rôle du fils de Sonny : sa fougue, sa prestance et même sa ressemblance avec un jeune Pacino en font un Corleone plus vrai que nature.
Le principal point faible du film reste son héritage. Faire suite, plus de quinze ans après, à deux classiques du cinéma relevait de l’impossible. L’ombre de ces œuvres est trop lourde, d’autant que ce troisième opus n’a pas été motivé par une réelle envie artistique mais plutôt par des considérations financières — et cela se ressent.
Malgré l’excellente idée de relier l’intrigue à la mort de Jean-Paul Ier, le récit s’embourbe parfois dans des jeux de pouvoir au Vatican, un peu confus, là où les deux premiers volets brillaient par leur limpidité narrative.
En somme, Le Parrain 3 est un bon film, sans conteste. Mais pas un grand film — et encore moins un film à la hauteur de ses illustres prédécesseurs.
Créée
le 26 oct. 2025
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